Le vaste chantier des infrastructures

Le président de la République pense que pour le Cameroun le développement des infrastructures ouvre la voie à une économie attractive.

En ce jour anniversaire de l’accession du président Paul Biya à la magistrature suprême, les usages commandent qu’on se souvienne du point départ, qu’on suive l’itinéraire depuis 41 ans, et, pour ceux qui le peuvent, s’exercer à tutoyer le bilan. Le monde politique est ainsi configuré. Le peuple demande des comptes à ses dirigeants et le président Paul Biya, en administrateur chevronné, en habile politique et en sage de l’Afrique, est plutôt habitué à ces exigences. Oui, 41 ans de présence sur la plus haute marche du podium, pour les adjuvants, c’est une réussite, un réel motif de satisfaction. Pour les opposants, c’est aussi l’heure de faire le bilan. La complexité d’un tel jeu avec l’homme du 6 novembre 1982 est qu’il est à la fois froid dans ses analyses mais sait aussi défendre, à travers des piques dont il a seul le secret, son bilan. Très peu le savent peut-être, lorsque le chef de l’Etat se voit confier le poste de Premier ministre, il a pour principale attribution, les dossiers économiques. C’est ainsi que les grands projets de ces années là n’ont pas un grand secret pour l’homme qui accède à la magistrature suprême dans les circonstances connues de tous. Seulement si le pays est pacifié en 1982, il jouit aussi d’une relative embellie sur le plan économique. La crise économique qui va suivre des années après ne douchera pourtant pas l’élan du président Biya pour le développement des infrastructures. Cela était vrai dans les années 80, au début de l’ère Biya. Cette vision demeure à ce jour. 
A travers ses nombreux discours et ses publications, le président Paul Biya est celui-là qui pose les jalons de l’essor des infrastructures du jeune Etat dont il a pris les commandes en 1982. Les historiens auront le temps d’énumérer les infrastructures réalisées dans chaque secteur d’activité. Il est cependant une constante : le Cameroun de 1982 n’est plus le Cameroun de 2023. Toutes les infrastructures de l’époque sont aujourd’hui largement dépassées. L’explosion démographique et l’ouverture au monde ont imposé leur dictature à un Cameroun toujours sollicité de l’intérieur comme de l’extérieur. On doit donc dire que le volet infrastructurel de l’ère Biya reste un vaste chantier. Beaucoup a été fait. Routes, barrages, hôpitaux, universités, ports, aéroports, équipements sportifs et autres réformes économiques visant à booster le commerce électronique. 
Le numéro un camerounais a toujours pensé que l’une des voies par lesquelles le Cameroun dont il tient les rênes va améliorer l’attractivité et la compétitivité de son économie est le développement des infrastructures. En témoignent, le désenclavement des bassins de production, la modernisation du réseau routier, portuaire, ferroviaire et aéroportuaire. A travers le DSRP puis par la SND30, Paul Biya a toujours montré que ce choix était un impératif. L’homme politique, qui normalement fait face à la pression de ses &e...

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