Bonne gouvernance et démocratie : des priorités pour la Francophonie
- Par Eulalia AMABO
- 06 nov. 2023 14:28
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La 44e session de la Conférence ministérielle s’est achevée hier à Yaoundé, après deux jours d’intenses travaux. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, a représenté le chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture samedi.
La France assure désormais la présidence de la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF). Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'étranger, a passé le témoin hier à Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat auprès du ministre français de l’Europe, chargée de la Francophonie, lors de la clôture des travaux de la 44e session de la CMF à Yaoundé. Normal, puisque l’Hexagone organisera les prochaines assises au mois d’octobre 2023, en prélude au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui se tiendra également dans le pays. Les travaux de deux jours, dont l’ouverture a été présidée, au nom du chef de l’Etat, samedi 4 novembre, par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, ont permis de baliser le chemin de ces futures rencontres. Ils ont surtout permis de se projeter sur l’avenir de l’organisation face aux défis de l’heure. Les délégués présents se sont ainsi largement prononcés sur le thème au centre des débats cette année au Palais des Congrès : « Bonne gouvernance : gage de stabilité politique, économique et culturelle pour les citoyens francophones ». Sujet en résonnance avec l’actualité politique dans certains pays membres de l’organisation, où l’on observe des ruptures violentes et récurrentes de l’ordre constitutionnel.
Le consensus qui se dégage est que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) doit se réinventer pour répondre aux aspirations des femmes et des jeunes à travers le renforcement de la bonne gouvernance et de la démocratie. Option qui permettrait de mettre fin aux frustrations qui justifieraient la tendance à la défiance des institutions. A ce sujet, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, tout en saluant la relation fructueuse avec l’OIF, a partagé l’expérience camerounaise. Le pays promeut l’expression démocratique par la voie des élections, la résolution des tensions...
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