Gand banditisme dans le Nord : les pandores affinent la riposte

Bientôt les fêtes de fin d’année. Les responsables en charge des services de sécurité font observer que l’insécurité monte généralement en flèche entre novembre et janvier. A la 3e Région de gendarmerie, on est conscient de cela. Le 1er novembre dernier, le général de brigade, Pierre Louba Zal, commandant de cette unité, a présidé une réunion de sécurité. Il avait à ses côtés, les chefs opérationnels des principales casernes du Nord et de l’Adamaoua, les deux régions que couvre la 3e région de gendarmerie. Avec ses proches collaborateurs, le général de brigade a évalué la situation sécuritaire, et notamment la 9e phase de l’« Opération Adamaoua-Nord » (Adano) mise en place pour traquer les grands bandits qui écument villes et villages de ces régions.
S’il s’est dit satisfait des résultats engrangés, le commandant de la 3e Région de gendarmerie a néanmoins demandé à ses hommes de redoubler de vigilance. Et de susciter la collaboration des populations car les malfrats vivent au sein des communautés. Ces dernières semaines, certaines informations font état d’une résurgence du phénomène d’enlèvement de personnes avec demande de rançons. Ces kidnappings qui ciblent les éleveurs et les grands commerçants sont enregistrés du côté de Touboro, département du Mayo-Rey, à Pitoa, Bibémi dans la Bénoué et dans certains villages du département de la Vina et du Mbéré dans l’Adamaoua. Pierre Louba Zal annonce des mesures spéciales pour traiter ce phénomène.
Depuis quelque temps, les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre notent également que des actes de grand banditisme sont commis lors de la campagne de récolte ...