Procès du massacre du 28 septembre 2009 : une reprise sous haute tension

L’ancien président guinéen, Moussa Dadis Camara, et certains de ses co-accusés sont retournés hier devant la barre.

 

Après trois semaines de suspension et l’évasion spectaculaire du 4 novembre dernier des quatre principaux accusés, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris hier. A la barre, l’ex-président guinéen au moment des faits, Moussa Dadis Camara, Moussa Tiégboro Camara, l’ancien directeur de l’agence chargée de la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme, et Blaise Goumou, ancien procureur militaire.
Grand absent à l’audience d’hier, Claude Pivi, l’ex-ministre de la Sécurité, toujours en fuite après la débandade survenue dans la prison centrale de Conakry menée par un commando armé. Le ministère de la Justice a promis 500 millions de francs guinéens (plus de 32 millions de F) à toute personne qui pourrait aider à mettre la main sur le fugitif activement recherché.
Ce procès qui porte sur le massacre d’au moins 156 personnes et le viol de 109 femmes lors d’une manifestation de l’opposition au stade de Conakry, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies, a repris dans une ambiance particulièrement tendue. Un important dispositif sécuritaire a dû être déployé autour du palais de justice pour parer à toute éventualité. Les premiers éléments d’enquê...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie