Changement climatique : la COP28 est sur les rails

La 28e Conférence des Nations unies sur le climat (COP28) s’est ouverte hier à Dubaï aux Emirats arabes unis. Jusqu’au 12 décembre 2023, les participants venus des quatre coins du monde vont tenter, une fois encore, de résoudre la crise climatique en s’accordant sur les moyens de limiter la hausse des températures à 1,5°C et parvenir à des émissions nettes nulles d’ici 2050. L’un des enjeux de ce rendez-vous planétaire sera de concrétiser le fonds créé lors de la COP 27 à Sharm-el Cheick en Egypte, destiné à compenser les «pertes et dommages» des pays particulièrement vulnérables face aux désastres climatiques et historiquement moins responsables du réchauffement planétaire. Il est aussi question d’évaluer le chemin parcouru depuis l’Accord de Paris en 2015 sur l'atténuation et l'adaptation au changement climatique ainsi que leur financement. Sur la table des participants, le projet de nouveau fonds pour les pertes et les dommages, axé sur le soutien financier et l’aide aux pays pauvres moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.
Dans son discours d’ouverture hier, Sultan Ahmed al-Jaber, président de la COP 28 et président directeur général de la compagnie pétrolière nationale émiratie, a invité les participants à cette rencontre  à mentionner «le rôle des combustibles fossiles» dans l’accord final. « Je sais qu’il existe des opinions fortes sur l’idée d’inclure des formules sur les énergies fossiles et renouvelables dans le texte négocié (…) La science a parlé, elle a confirmé que le moment est venu de trouver une nouvelle voie », a-t-il indiqué. « Un mois avant la fin de l’année, les données indiquent déjà que 2023 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire de l’humanité », a prévenu Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies.
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