Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen : des honneurs pour un hôte de marque
- Par Lucien BODO
- 07 déc. 2023 11:40
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A son arrivée hier en début d’après-midi, le président de la transition et président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a été accueilli par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Un vent léger et chaud soufflait hier à l’Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Vers 12h35, l’on a vu l’avion présidentiel gabonais fendre les nuages et l’azur bleu du ciel. Après les manœuvres d’usage sur le tarmac, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema est sorti du ventre de l’oiseau de fer. A sa descente d’avion, le président de transition et président de la République gabonaise a été accueilli par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. Les deux personnalités ont échangé une poignée de mains ferme et chaleureuse, avant l’entrée en scène de la petite Christiana Joyce Nga Bodo, âgée de 10 ans. L’élève en classe de CM2 à l’Ecole des Coccinelles du Palais de l’Unité souhaite la bienvenue et un agréable séjour à l’invité de marque du président de la République, Paul Biya.
Le général de brigade chemine ensuite sur le tapis rouge, le pas accompagné par les notes jouées par la Compagnie musique de la Garde présidentielle. Les chants de ralliement retentissent juste après. D’abord, l’hymne national du Gabon : « la Concorde ». Puis, celui du Cameroun : « Ô Cameroun, berceau de nos ancêtres ». Pour cette visite officielle, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a droit à tous les égards, notamment les honneurs militaires. Avant de s’engager au milieu de la haie étoffée à sabres, ce dernier salue le commandant des troupes, le chef de bataillon, Benjamin Abolo, commandant de groupement, de commandement et de soutien de la Garde présidentielle. Il serre également les mains des responsables du haut-commissariat du Gabon à Yaoundé. Une délégation conduite par le haut-commissaire et doyen du corps diplomatique accrédité au Cameroun, Paul Patrick Biffot.
L’attente au pavillon d’honneur n’a pas ét&ea...
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