Corruption en Afrique centrale : il faut accentuer la lutte

Un forum sur la question s’est ouvert avant-hier à Yaoundé pour identifier les causes de la pertinence de fléau et les moyens de le combattre.

 

« La lutte la plus impopulaire que je connaisse ». C’est ainsi que Grégoire Owona décrit le combat contre la corruption. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale s’exprimait ainsi le 5 décembre à Yaoundé à l’ouverture du premier Forum sur la gouvernance et la lutte contre la corruption en Afrique centrale. La rencontre initiée par l’organisation camerounaise Environment For Life avait pour thème : « La lutte contre la corruption essentielle au développement en Afrique centrale ». Pour le membre du gouvernement, il s’agit d’un « mal profond » présent dans toutes les strates de la société et dont la persistance peut s’expliquer par le fait que « nous n’aimons pas la transparence ». « Il faudrait que les lois qui existent soient déjà appliquées. Et il faut que nous apprenions à nous mettre en conformité avec la loi », a estimé Grégoire Owona. Pour lui, la corruption persiste aussi parce que les uns et les autres fonctionnent en marge de la règlementation et préfèrent engraisser des « péages » pour poursuivre leurs activités.
A ce sujet, les derniers rapports de la Commission nationale anti-corruption (Conac) montrent que le mal ne recule que très timidement. Par ailleurs, le rapport sur l’indice de perception de la corruption publié chaque année par Transparency International a placé le Cameroun à la 142e place sur 180 pays et te...

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