Décentralisation et développement local : des élus locaux djiboutiens à l’école camerounaise

La délégation conduite par le secrétaire général du ministère de la République de Djibouti chargé de ces questions a eu une séance de travail avec le top management du Feicom mardi.

 


Ils sont de plus en plus nombreux, ces pays africains qui viennent s’abreuver à l’école camerounaise de la décentralisation et du développement local. Avant-hier, 12 décembre, une délégation d’élus locaux de la République de Djibouti, présidents de régions et maires de villes, ont effectué une visite de travail au siège du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) à Yaoundé. Ce moment d’échanges et de partage a été modéré par le Directeur général de cet établissement, Philippe Camille Akoa. Il a surtout porté sur la présentation du Feicom. Notamment, son organisation, son fonctionnement, ses missions et ses défis à venir. L’exposé y relatif a été présenté par Valery Martial Tankou Kamela, responsable de l’Observatoire du développement local du Feicom.
Sous l’œil attentif du secrétaire général du ministère délégué chargé de la Décentralisation de Djibouti, Mohamed Issé Fradj et sa suite, il a insisté sur le fait que la principale mission du Fonds est de contribuer au développement harmonieux de toutes les collectivités territoriales décentralisées. Que cette mission repose sur « la solidarité nationale, l'équilibre inter-régional et intercommunal, en liaison avec les administrations concernées. » De ce fait, l’établissement « centralise et redistribue les impôts et taxes communaux et régionaux soumis à la p&ea...

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