Conférence internationale sur la santé publique en Afrique : les retombées de Lusaka

Les experts ont pris le ferme engagement de doter le continent des systèmes sanitaires plus résilients.

 

Le Cameroun vient de briller de mille feux à la Conférence internationale sur la santé publique en Afrique (CPHIA) qui s’est tenue du 27 au 30 novembre dernier à Lusaka en Zambie. L’événement est présenté comme le plus grand en matière de santé publique sur le continent. Quatre jours de travaux ont rassemblé autour d’un même idéal des têtes couronnées comme Hakainde Hichilema, président de la Zambie, Saara Kuugongelwa, Premier ministre de la Namibie, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Jean Kaseya, directeur général du Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (Africa CDC). Leurs présences témoignent de la détermination et de la convergence des efforts pour permettre à l’Afrique d’ouvrir une nouvelle page en sortant de la dépendance occidentale en matière de la santé publique.
Le Cameroun s’est distingué par la qualité de son expertise et l’impact des travaux présentés. En amont, le Dr Tsague Landry, Senior adviser à Africa CDC, primé un mois avant par une université américaine, était membre du comité scientifique de la CPHIA. Il a fait flotter le vert-rouge-jaune au sein du noyau pensant composé de membres multidisciplinaires de plusieurs nationalités. En aval, au moment de l’évaluation précédant la clôture de la conférence, le Cameroun s’est encore retrouvé sur le podium pour recevoir le prix de l’exposé le plus méritant. Une reconnaissance obtenue grâce aux résultats de la recherche présentés par le Centre international de référence Chantal Biya (CIRCB).
Neuf plénières, 45 sessions restreintes, 97 événements parallèles ont débouché sur la résolution de favoriser l’innovation dirigée par l’Afrique et pour l’Afrique. Le rêve est de doter le continent des systèmes de santé plus résilients. Le Dg de Africa CDC, organisateur de la conférence, parle de « la seconde indépendance de l’Afrique qui sera sa capacité à produire les équipements et les produits de qualité pour la santé ». Le Covid-19 a enseigné que « Si une seule personne ou un seul pays n’est pas en sécurité sanitaire, aucun pays ne le sera », prévient Jean Kayesa.
L’engagement immédiat est de permettre au continent de subvenir au meilleur de ses capacités à ses besoins par une révol...

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