« L'écart ne va pas se rattraper demain »

Quel regard portez-vous sur la difficile entame de compétition par les « favoris » ?
La beauté de la coupe d'Afrique se perçoit effectivement à travers ces matchs de la première journée où effectivement des favoris naturels sont mis en difficulté par les moins favoris. C'est le cas notamment du Nigeria (nul contre la Guinée équatoriale), l'Algérie (nul contre l'Angola), l'Égypte (nul contre le Mozambique), pour ne citer que ceux-là. En dehors du Sénégal qui a tenu son rang, les autres pays sont notamment confrontés à la dure réalité de la progression remarquable des autres pays africains grâce aux programmes de développement implémentés par la FIFA en Afrique depuis plus de 15 ans. Ça donne une certaine beauté au football africain et ça rassure tous les experts internationaux. Mais je suis certain qu'au fur et à mesure que la compétition va avancer, il y aura peut-être des surprises, mais les favoris vont certainement monter en puissance d'ici la deuxième journée.
Y a-t-il des raisons de s'inquiéter pour la suite du tournoi ?
Il ne faut peut-être pas s'inquiéter au premier degré. Je pense que dans le sport de haut niveau, l'incertitude est l'élément fondamental qui rend la chose émotionnellement agréable. L’Afrique est en train de progresser au niveau des paramètres du football de haut niveau, c'est vérifiable à travers les datas et les statistiques de ces premiers matchs. La demi-finale du Maroc à la dernière coupe du monde est loin d'être un hasard et la suite du tournoi me semble plutôt positive.
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