Aïssatou Garba : « Mère poule »

La silhouette de cette dame ne passe pas inaperçue dans la ville de Ngaoundéré depuis qu’elle a mis les pieds dans l’élevage de la volaille il y a près de dix ans.

Au quartier Marza à Ngaoundéré, Aïssatou Garba est passée de l’ombre à la lumière. Elle traîne dans sa cours comme une mère poule suivie de ses poussins. Tantôt considérée comme une femme bizarre, tantôt respectée pour son audace. Après plusieurs tentatives infructueuses d’accéder à la fonction publique, Aïssatou Garba se résigne, mais ne lâche pas prise pour se trouver une faille afin de se faire une place au soleil. C’est ainsi, qu’après quelques hésitations, elle se lance dans l’aviculture. Elle arrive à constituer un cheptel de poulet de chair de 250 têtes. Mais, elle doit faire face à des dépenses de 45 000 F par semaine pour les nourrir. Une fois de plus, le succès n’est pas au rendez-vous. N’empêche, elle ne se décourage pas pour autant. De cette première expérience, elle en tire des leçons pour la suite. 
Cette femme au foyer, mère de six enfants s’est juré de relever le défi pour montrer l’exemple à ses enfants. « La fable du laboureur et ses enfants m’a inspirée. Je voulais à tout prix trouver mon trésor dans le travail de l’agriculture et le léguer à mes enfants », se souvient celle qui affiche fièrement la quarantaine. C’est ainsi qu’une rencontre inédite en 2019, à Telo, un village de l’arrondissement de Bélel dans la région de l’Adamaoua va la transformer définitivement. 
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme rurale, Aissatou Garba découvre le Brahma. Elle est subjuguée. A l’occasion, elle prend attache avec les responsables du

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