Mutilations génitales féminines : lumières sur les survivantes
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 07 févr. 2024 15:47
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La Journée internationale commémorée hier a donné l’occasion au ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille de réitérer les engagements du pays pour éradiquer le phénomène.
Des femmes et filles continuent à subir des mutilations génitales. Il s’agit de l’ablation totale ou partielle des membranes extérieures des organes génitaux féminins pour des raisons non thérapeutiques. Au Cameroun, les régions de l’Extrême-Nord et du Sud-Ouest sont identifiées comme des foyers. La pratique y est identifiée à hauteur de 20% dans ces zones, contre 1,4% au niveau national, selon l’Enquête démographique et de santé de 2011. Une situation à inverser dans l’urgence. C’est l’axe de la déclaration faite hier à Yaoundé par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa. A l’occasion de la 17e édition de cette Journée internationale commémorée hier, le gouvernement braque ses projecteurs sur les survivantes de ces mutilations. Le thème retenu cette année est d’ailleurs intitulé : « Sa voix compte pour son avenir : investir dans les mouvements dirigés par les survivantes pour mettre fin aux mutilations génitales féminines. »
La tolérance zéro contre cette pratique aujourd’hui place les survivantes au cœur de la stratégie. Pour le Minproff, « cet investissement ambitionne de faire des femmes et des filles survivantes, des actrices pour combattre les pratiques culturelles néfastes. Il s’agit également de renforcer leurs capacités et leur ouvrir des espaces pour faire porter leur voix en matière de prévention, en renforçant la détection du risque d’excision dans les communautés et autres milieux, en matière de protection en leur permettant d’accompagner d’autres survivantes dans leur prise en charge holistique. » Un appel à l’action se formule donc pour les différentes parties. Marie-Thérèse Abena Ondoa en propose trois. D’abord, intensifier les actions en faveur des organisations de la société civile portées par les survivantes de ces mutilations. Ensuite, soutenir les politiques relatives à la promotion et la protection des femmes ainsi que leur autonomisation. Enfin, intensifier les actions dans les zones foyers où la pratique r...
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