Crise libyenne : les axes de retour à la paix

Le comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye s’est réuni lundi dernier dans la ville de Kintélé, au Congo-Brazzaville. Evaluer le climat politique en Libye et baliser les axes de retour à la paix étaient les principaux points à l’ordre du jour. L’événement présidé par Denis Sassou-Nguesso, le chef de l’Etat congolais, en présence de Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), est organisé en prélude à la conférence de réconciliation inter-libyenne prévue le 28 avril à Syrte. Il y sera question de rapprocher les positions des différentes parties vers un consensus en vue de la fin des hostilités qui divisent le pays depuis plus d’une dizaine d’années. Comme levier de cette réconciliation, le Comité a préconisé le dialogue inclusif. « Aucune initiative ne sera plus forte que celle qui viendra du cœur et de la raison des frères libyens eux-mêmes », a prévenu Denis Sassou-Nguesso qui trouve que la guerre en Libye est une « tragédie ».
Un appel à « la fin de l’ingérence extérieure » a été lancé à l’issue de cette rencontre. Les membres du Comité ont réaffirmé leur soutien au processus politique mené par la Libye en vue de conduire aux élections générales devant permettre d’unifier le gouvernement, a relevé le communiqué final, lu par Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères.
Moussa Faki Mahamat a souligné que « la crise libyenne a ...