Tourisme : des monuments historiques en revue…
- Par Georges Emmanuel TSAYID
- 09 févr. 2024 12:16
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Une marche sportive visant la vulgarisation des potentialités de Douala été organisée le week-end dernier sur l’initiative d’une agence de promotion de tourisme.
C’est à pied qu’une délégation de près de 50 touristes, invités par une agence de tourisme, est allée à la découverte des monuments historiques de Douala le 3 février dernier. Objectif de l’opération : vendre davantage la destination Douala en particulier et le Cameroun en général. Un objectif que compte matérialiser Yollande Behono, directrice de l’agence de tourisme. L’activité s’est déroulée en présence de Rosette Ivaha Diboua, marraine. La marche sportive et touristique, constituée en une boucle d’environ 5 km dans l’arrondissement de Douala 1er, a démarré vers 7h, avec pour première escale la chapelle du Centenaire de l’Eglise évangélique du Cameroun.
A en croire le collège d’encadreurs, ce site matérialise l’admission du missionnaire Alfred Saker sur le sol de Duala. Ce dernier, raconte l’un des encadreurs, évangélisait les populations depuis un navire. Les locaux lui avaient interdit l’accès à la terre ferme. Une fois l’interdiction levée, c’est sur le site de l’actuelle église du Centenaire qu’il a foulé le sol « doualais » pour la première fois. Les historiens ont également indiqué que c’est lui qui est à l’origine du Kaba, tenue sawa. Il aurait fait remplacer les cache-sexe que portaient les femmes par des pagnes sur lesquels il perçait un trou circulaire leur permettant de faire passer la tête et de se couvrir le reste du corps. « Kaba » serait parti du mot anglais « cover ».
L’un des sites ayant cristallisé l’attention du groupe de touristes est celui de la stèle construite au rond-point de la mairie de Douala 1er. Selon les spécialistes, il s’agit du lieu le plus sacré des Duala. C’est à cet endroit qu’ils se sont regroupés à leur arrivée du Congo. Ils sont parvenus au confluent des fleuves petit Dibamba, Moungo, Kwakwa puis ont rejoint le Wouri à partir duquel ils ont atteint Bonanjo. Les touristes ont également été édifiés sur les origines du Ngondo qui, à l’époque, était un tr...
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