Nouvelles recrues de la Garde présidentielle : parées pour la formation

Les premiers pas dans la douleur et la sueur d’une aventure qui va durer un an. Théâtre des opérations : le Centre d’instruction de la Garde présidentielle (GP), situé à Minkama, dans l’arrondissement d’Obala. Les jeunes camerounais admis à l’issue du concours de recrutement spécial de 700 commandos d’élite ont rejoint cette académie hier 19 février. Ici, ceux qui ont choisi de servir sous le drapeau national prennent déjà la pleine mesure de ce qui les attend. Tout commence au portail par l’identification sur les listes affichées et une première vérification des identités, avant la fouille de sécurité. Les « bleus » sont alors dépouillés de tout objet dangereux ou prohibé (arme blanche, produit d’auto-médication, drogue, etc.). La suite se déroule à l’identification biométrique. C’est ici que l’on vérifie plus en profondeur les identités des recrues. En cas de problème, une équipe de la Sécurité militaire (Semil) gère les doublons constatés (cas de personnes ayant la même identité) pour détecter des fraudes éventuelles.
Les ressources humaines du ministère de la Défense sont également présentes. Face à elles, les recrues renseignent leurs informations en remplissant des fiches apprêtées pour la circonstance. Cette étape est suivie de l’habillement au cours duquel elles reçoivent une partie de leur tenue, avant de subir une contre-visite médicale qui permet un examen approfondi. « La formation est difficile. Ces visites médicales qu’on appellent encore visites d’incorporation permettent de nous éviter des incidents fâcheux. C’est une étape indispensable avant la formation en elle-même », explique le lieutenant-colonel Jean Michel Zolo commandant du Centre d’instruction. À Minkama, les recrues découvrent leur nouveau milieu de vie au même moment que certains venus encourager leur progéniture. « J’ai deux enfants qui ont réussi le concours de recrutement. Je suis contente parc...