Fonctionnement et administration de la justice : la place centrale de l’avocat

Un échange sur cette problématique a eu lieu vendredi dernier à Yaoundé entre le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso, et le barreau.


« Qu’il soit entendu que le ministre de la Justice n’est pas l’adversaire des avocats et que le ministère de la Justice n’a pas pour vocation d’interférer dans le bon fonctionnement du barreau ». Cette mise au point du ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso, a planté le décor vendredi dernier à Yaoundé, lors de la réception offerte par le barreau du Cameroun en son honneur. Une rencontre prévue par le règlement intérieur de l’Ordre national des avocats du Cameroun comme moment de convivialités et de réflexions sur les problèmes concernant le fonctionnement du pouvoir judiciaire. La présentation des difficultés rencontrées par les avocats dans leurs pratiques professionnelles par le bâtonnier, Me Mbah Eric Mbah, et la place de l’avocat dans le fonctionnement et l’administration de la justice, présentée par l’ancien bâtonnier, Me Charles Tchoungang, ont meublé la phase des exposés. Le ministre d’Etat Laurent Esso a par la suite reçu un mémo descriptif de la situation judiciaire au Cameroun produit par le barreau, avant de présider un long entretien à cœur ouvert.
L’essentiel des interventions des avocats mettait le pouvoir judicaire devant la barre. Ce qui a permis au ministre d’Etat de donner à chaque fois des éclairages appropriés sur les problèmes relevés. Laurent Esso a ainsi précisé que la bonne tenue des avocats et des divers corps de la justice conditionne le bon fonctionnement du pouvoir judiciaire. Aussi a-t-il apprécié les efforts du bâtonnier qui a réactivé, au sein de l’Ordre national des avocats du Cameroun, les sessions disciplinaires, lancé la chasse aux intrus...

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