EEC-Nlongkak : la chaire aux femmes

Les femmes ont tout dirigé pendant les trois cultes du dimanche 17 mars 2024 à l’Eglise évangélique du Cameroun, paroisse de Nlongkak. De la liturgie à la collecte des offrandes en passant par la lecture des annonces et des textes bibliques, la prédication, les prières, etc. Tout était conduit par les femmes. C’était l’apothéose de deux jours d’activités sous la houlette de la commission Genre et Famille de la paroisse, chapeautée par le pasteur Lilienne Kengne, en prolongement à la célébration de la Journée internationale de la Femme (JIF). 
Pendant les offices de 7h, 10h, et 18h, les sermons étaient construits autour de l’évangile de Jean 12 : 20-33 où il est dit que « si la graine qui entre en terre ne meurt, elle ne peut porter des fruits ». Un texte qui prédit la mort de Jésus-Christ. Il vient d’entrer triomphalement à Jérusalem après avoir fait des miracles à Béthanie et Bethphagé. La foule le suit. C’est alors que le Fils de l’Homme déclare en Jean 12 : 25, à la multitude qui l’accompagne que « Celui qui aime sa vie la perdra et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle ». Et la prédicatrice du culte de 10h, Jeannette Pouani de s’appuyer sur ce verset pour prêcher l’amour de Dieu. « Aimer donc Dieu implique qu’on doit mourir soi-même, abandonner les haines, les folies de grandeur et les rancunes, lâcher prise sur la recherche effrénée des richesses ». Elle propose « de mourir à l’égoïsme pour renaître à l’altruisme, mourir des vieilles routines pour devenir source de vie ». Accepter d’être le grain de blé qui tombe en terre pour mourir et porter des fruits, selon Jeannette Pouani, c’est s’ouvrir aux autres, à la bonté, au succès, c’est trouver un secours. « La femme n’a pas compris le pouvoir que le Seigneur a mis en elle, à ce sujet », pense la prédicatrice qui rappelle que Dieu a bien vu qu’il n’est pas bon que l&...