Lutte contre le terrorisme : l’armée de l’air en opération commando

La lutte contre le terrorisme en zone crisogène nécessite une préparation sans faille pour neutraliser ses adeptes. Et c’est dans cette logique que l’armée de l’air a déployé son artillerie lourde au cours de l’exercice résilience air 2024 à Tchabal dans la région de l’Adamaoua. C’était en présence du général de brigade aérienne, chef d’état-major de l’armée de l’air, Jean Calvin Momha. Il avait à ses côtés, le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Kildadi Taguiéké Boukar. Une simulation qui a réuni toutes les composantes des forces de défense et de sécurité mises en branle pour des opérations commandos de recherche dans la perspective de libérer les otages. Cet exercice coordonné par le Lieutenant-colonel Morel Tsafack Etsiaze avait pour  trame, le déploiement d’un aéronef piloté par le capitaine Pouamoun qui, dans la recherche d’une épave, s’est rendu compte qu’il s’agissait plutôt d’une prise d’otage. Face à cette situation préoccupante, une opération commando a été montée pour libérer les otages après des échanges de coups de feu. C’est ainsi que les otages ont été libérés et les groupes armés neutralisés avec quelques blessés du côté des commandos. Et s’en est suivie une opération d’évacuation sanitaire pour les blessés qui ont été mis à l’abri tandis que les groupes armés recevront du renfort avec des moyens blindés qui vont permettre à l’armée de l’air de déployer l’appui feu avec des roquettes.
Le thème de cet exercice résilience air 2024 à Tchabal à savoir : « Une armée de l’air réversible, capable de basculer d’une posture d’appui à l’Etat vers un emploi gradué de la force contre une menace armée » a permis à ce corps de tirer beaucoup de leçons en termes de timing, de tempo, mise en œuvre, d’exécutions. Notamment avec le fait d’avoir inclus les prises d’otage qui sont un phénomène récurre...