Appui aux populations vulnérables : il faut plus de fonds

Appel lancé hier par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, et le représentant résident par intérim du Système des Nations unies au Cameroun, Siaka Coulibaly, lors du lancement du plan de réponse humanitaire du Cameroun pour l’anné


En 2023, plus de 1,2 million de personnes en situation de détresse ont pu bénéficier d’une assistance adéquate. Un résultat obtenu grâce à l’action conjuguée du gouvernement, du Système des Nations unies et ses différentes agences et de différents acteurs opérant dans l’humanitaire. Même si ce bilan est appréciable, il reste en deçà des attentes. C’est ce qui se dégage des chiffres donnés hier à Yaoundé lors du lancement du plan de réponse humanitaire du Cameroun pour l’année 2024. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, note en effet, avec regret, qu’au cours des trois dernières années, les besoins humanitaires du pays ont fortement augmenté alors que, dans le même temps, l’aide reçue diminue fortement. « Nous sommes obligés de faire le constat, malgré nos efforts et ceux de nos partenaires, d’une réduction importante des ressources financières consacrées aux actions humanitaires au Cameroun et même en Afrique. Des enjeux visiblement plus importants ont relégué au second plan l’assistance aux personnes en détresse qui, pour nous, reste vitale et indispensable », a déploré le Minat. 
Sur le terrain, au cours de cette année, les besoins sont estimés à plus de 229,43 milliards de F, au profit de 2,3 millions de personnes ciblées. Il s’agit, d’après Siaka Coulibaly, de redonner le sourire à ces hommes, femmes et enfants qui cherchent à retrouver leur autonomie, leurs moyens de subsistance, et leur dignité. Le représentant résident par intérim du Système des Nations unies au Cameroun a confié être conscient de la dure réalité vécue par ces populations au quotidien, après ses séjours dans les régions impactées par diverses crises. Une attention particulière est ainsi portée sur l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Est, mais aussi l’Adamaoua et le Nord, en soutien à ...

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