Qu Dongyu : en terrain connu

Depuis samedi dernier, c’est un hôte de marque que le Cameroun accueille en la personne de Qu Dongyu, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO). Le haut fonctionnaire onusien, de nationalité chinoise, répond ainsi à une invitation du président de la République, Paul Biya. Celui qui a été vice-ministre de l’Agriculture et des Affaires rurales de la République populaire de Chine, a été élu pour la première fois à la tête de l’organisation spécialisée des Nations unies en juin 2019, avant son entrée en fonction effective deux mois plus tard. Il a été réélu en 2023 pour un mandat qui court jusqu’en 2027. Son arrivée à la tête de la FAO a coïncidé avec une série de réformes et d’initiatives qu’il a lancées, et dont le but était de refondre le modèle d’activité de l’Organisation dont il prenait les commandes, de façon à accroître l’efficience et à mettre en œuvre des pratiques optimales qui favorisent l’efficacité des programmes et des services administratifs.
Sous sa direction, le renforcement de la transparence, de la visibilité et de la réputation de la FAO s’est poursuivi au cours des quatre dernières années, sur fond de grands défis mondiaux tels que la pandémie de covid-19, la guerre en Ukraine et d’autres conflits prolongés, les fléchissements économiques et l’intensification de la crise climatique. Par ailleurs, M. Qu a défendu avec ardeur la transformation des systèmes agroalimentaires dans le but de les rendre plus efficaces, plus inclusifs, plus résilients et plus durables et, à terme, d’aider les membres à réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) et de promouvoir les quatre améliorations, lesquelles consistent à améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie, sans laisser personne de côté. 
La FAO lui doit également « l&...