Protection de la biodiversité en Afrique : on veut fluidifier la communication entre Etats

Un atelier de présentation d’un nouvel outil dédié à cette cause a été organisé hier à Mbankomo, un arrondissement du département de la Méfou-et-Akono.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Nana Aboubakar Djalloh, a présidé hier à Mbankomo, département de la Méfou-et-Akono, un atelier de présentation de l’outil de communication des données pour l’Accord multilatéral sur l’environnement (AME-DaRT). Cette rencontre de trois jours a été organisée en partenariat avec le programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), dans le cadre du Projet du Fonds pour l’environnement mondial (Fem) « soutien aux actions précoces du cadre mondial pour la biodiversité (GBF-EAS) ». Ont pris part à cette rencontre, les pays-membres de la commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), à savoir : le Cameroun, le Burundi, le Gabon, le Tchad, la RCA, le Congo, la Guinée équatoriale et l’Angola. 
L’outil DaRT permet de faire une analyse des similitudes et des disparités qui existent entre les orientations nationale et internationale. Il permet également d’organiser, de conserver et de partager les informations et les connaissances entre les conventions en fonction des objectifs nationaux, internationaux, régionaux et mondiaux. Cet outil donne aux parties la possibilité de mettre à profit les synergies dans le domaine de la gestion des connaissances et des informations aux fins de l’établissement des rapports nationaux au titre des conventions se rapportant à la biodiversité. Cet outil permet aux acteurs un espace de travail privé et sécurisé. Ce qui allège la charge de communication d’informations et favorise la communication et la coopération entre les ministères. « En effet, il y a plus de 30 ans, la communauté internationale réunie à Rio de Janeiro au ...

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