Digitalisation : les promesses de la modernité
- Par Lucien BODO
- 30 avril 2024 11:21
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Cette option se présente comme la meilleure en termes d’archivage des souches des pièces déjà établies, de sécurisation et d’enregistrement des actes d’état civil, malgré quelques obstacles.
Le gouvernement mise beaucoup sur la digitalisation, qu’il considère comme l’un des moyens efficaces de résoudre en grande partie les problèmes liés à l’état civil. Les principaux avantages mis en exergue concernent une facilité dans l’archivage des anciens documents, une meilleure sécurité, un accès rapide partout et à tout moment, un gain en temps, etc. L’un des aspects déjà implémentés à ce jour concerne la gestion de l’antériorité, c’est-à-dire la numérisation des archives d’état civil (actes de naissance, de mariage et de décès). Ici, il est question de scanner les actes déjà établis et de les intégrer dans un système centralisé. L’autre volet prend en compte la saisie directe sur une plateforme numérique, les informations d’un acte d’état civil. Le document est donc digitalisé dès sa création. Jeudi dernier lors du Conseil de cabinet du mois d’avril, le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, a présenté le niveau d’implémentation jusqu’ici. On apprend qu’à ce jour, seulement 44 centres d’état civil principaux logés dans les communes et communautés urbaines sont équipés d’infrastructures informatiques, soit 10,19% sur l’ensemble du pays. Deux agences régionales du Bureau national de l’état civil (Bunec), à savoir le Littoral et l’Extrême-Nord, sur 10 disposent également de l’équipement nécessaire.
Tout ceci est réalisé dans le cadre de projets pilotes dont les financements proviennent de plusieurs sources. Que ce soit le budget d’investissement public, les partenaires financiers et techniques, ou les communes elles-mêmes. A l’Extrême-Nord par exemple, la digitalisation dans huit communes a bénéficié de l’appui du Programme des Nations unies pour le développement. L’agence régionale du Bunec, quant à elle, a pu compter sur un financement de la coopération japonaise. L’Union européenne, de son côté, a soutenu la digitalisation dans les huit communes du Mfoundi, à travers le Programme d’amélioration du système d’état civil au Cameroun pour une citoyenneté active (Paseca). L’agence coréenne de coop&ea...
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