Gendarmerie nationale : 1017 nouveaux sous-officiers dans les rangs

C’est un saut qualitatif dans les rangs de la gendarmerie nationale. Vendredi dernier, 1017 gendarmes ont intégré les rangs des sous-officiers en recevant leurs parchemins au camp Yeyap. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le général de brigade, commandant la 1ere région de gendarmerie, Toungue Elias, représentant le SED CGN. A ses côtés, le directeur général de l’Eiforces, le général de brigade André Patrice Bitote et plusieurs officiers supérieurs de la gendarmerie nationale, dont le colonel Raymond Boum Bissoue, directeur central adjoint de la coordination de la gendarmerie nationale et directeur de l’emploi et des infrastructures.  
Ces attestations sanctionnent six mois de stage ardus sur les modules : formation générale, maintien de l’ordre public, police judiciaire, commandement dans la gendarmerie et lutte antiterroriste, avec un accent particulier sur la pratique. Ainsi, les stagiaires auront été d’un apport considérable dans les opérations de sécurisation ou de nettoyage de certains quartiers de la capitale, le renforcement des unités de la capitale, notamment lors des fêtes de fin d’année, certains stagiaires s’en tirant avec de graves lésions, selon le commandant du Centre d’instruction de la gendarmerie nationale (Cecig), le colonel Sylvain Engozo’o. Désormais sous-officiers de gendarmerie, ils sont notamment « capables de conduire au combat un groupe dans le cadre des opérations antiterroristes et dans le cadre des opérations ordinaires de défense du territoire », a précisé le directeur des études, le lieutenant-colonel Louis Charles Boum Mbadi...