Baccalauréat de l’enseignement général : dans le vif du sujet

A vos stylos, prêts, partez ! Le coup d’envoi du baccalauréat de l’enseignement général a été donné hier sur l’ensemble du territoire national. Au total, 133 868 candidats frappent aux portes du supérieur dans 370 sous-centres dispatchés à travers le pays. Au sous-centre du Lycée bilingue de Nkol-Eton à Yaoundé, David Willard Teko, candidat au baccalauréat D, visiblement confiant devise en petit comité sur la philosophie, la première épreuve du jour pour les candidats scientifiques. « Le sujet de philosophie était intéressant. C’était axé sur Autrui. Un exercice que nous avons eu à traiter avec notre enseignant en début d’année. C’était encore frais dans ma mémoire », confie le candidat. Ce sous-centre d’examen compte 690 postulants de la série D dont 24 candidats à besoin spécifiques (sourds-muets, malvoyants), toutes séries confondues (A, ABI, C, D, E et TI). 
Pour ce premier jour d’examen, tout s’est passé comme sur des roulettes, à en croire le responsable, Mme Mohamadou G. Kingui. Entre 7h45 et 7h55, les surveillants en salle se sont affairés à lire la police des examens. A savoir les consignes et la conduite à tenir pour les candidats. Renseignement, regroupement ou bavardage fortement proscrits. 8h, début effectif de la première épreuve. « Nous avons lancé les épreuves exactement à 8h. Dans chaque salle de classe, il y a 30 élèves soit un élève par banc afin d’éviter des cas de tricherie. Sur les 690 candidats, il n’y a que quatre absents. L’examen s’achève vendredi avec les épreuves facultatives », fait savoir le chef du sous-centre d’examen. Même cliché au sous-centre du Lycée bilingue de Nkolndongo. Ici, 502 candidats de toutes séries confondues affrontent les épreuves. Au menu de la série littéraire pour cette première journée, la culture générale et la langue française et l’informatique. Les scientifiques ont eu droit à la philosophie en matin&...