Développement du transport ferroviaire : vivement le digital !

Le 3e Congrès africain sur le numérique ferroviaire ouvert hier à Yaoundé par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.

« Le digital, un défi pour booster la chaîne de valeur du ferroviaire. » C'est sous ce thème que se tient depuis hier à Yaoundé, le 3e Congrès africain sur le numérique ferroviaire. Une initiative du gouvernement camerounais, en collaboration avec l’Union internationale du chemin de fer et Camrail, concessionnaire national du chemin de fer. La cérémonie d'ouverture a été présidée par Joseph Dion Ngute, Premier ministre, chef du gouvernement, en sa qualité de représentant du président de la République, Paul Biya. Ces assises qui rassemblent près de 200 participants venus du continent et d'ailleurs, devraient permettre de définir l'avenir du numérique ferroviaire pour l'Afrique. En effet, il est question de voir comment, grâce aux prouesses des innovations numériques,  l'on peut augmenter la sécurité,  la fiabilité, la rentabilité et l'expérience client dans le transport par rail. Surtout dans un pays comme le Cameroun qui, malgré le fait de vivre une idylle depuis 1901 avec le rail, est encore à la peine, avec un chemin de fer vieillissant - pour ne pas dire dépassé par rapport à l’évolution actuelle-, un matériel roulant à moderniser, des lignes à étendre, etc. 
Toutefois, le chemin de fer garde son importance pour le pays. Et comme l’a souligné le Premier ministre, il « contribue de manière significative à la mobilité interurbaine, ainsi qu’au renforcement de la solidarité et de l’intégration nationales. Ces différentes considérations font du transport ferroviaire un secteur névralgique. » C’est la raison pour laquelle le Cameroun s’est doté d’un plan directeur ferroviaire qui va permettre l’extension du réseau afin de  connecter les grands bassins de production et d’exploitation minière aux ports, mais aussi de désenclaver les zones de production agricoles, tout en créant des emplois. Pour y arriver de manière plus efficiente, il faudra absolument y adjoindre le numérique. Et cette réalité est vraie pour le Cameroun, mais aussi pour beaucoup d’autres pays du continent.<...

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