Formations dispensées à l’étranger : 1 995 équivalences accordées

Pas moins de 2 048 demandes d’équivalences des diplômes obtenus dans 49 pays à examiner. La Commission nationale d'évaluation des formations dispensées à l'étranger (CNE) avait du pain sur la planche. Elle s’est réunie hier 5 juin, dans la salle des Actes de l'Ecole normale supérieure de Yaoundé. C'était dans le cadre des 112e et 113e sessions ordinaires de cette instance. Les travaux ont été conduits par le Pr. Wilfred Gabsa, secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup). Le représentant personnel du président de la CNE, à savoir, le ministre d’Etat, chancelier des Ordres académiques, le Pr. Jacques Fame Ndongo, avait à ses côtés l’ensemble des membres.
Le problème, c’est que tous les diplômes obtenus hors du triangle national ne sont pas souvent bons. Avant de leur accorder des équivalences, cette commission, constituée des représentants de différentes administrations, passe le dossier au scanner. « Nous saisissons les écoles qui ont formé ces enfants. Nous vérifions si elles assurent des formations diplômantes. Parfois nous apprenons que le candidat n’a jamais fait partie des effectifs de l’établissement, ou qu’il n’a pas terminé sa formation. Il y a aussi souvent des cas de faux baccalauréats. C’est sur la base de ces informations que nous travaillons », explique le Pr. Wilfred Gabsa.
Et pour ce contingent de 2048 demandes, les résultats n’ont pas été positifs pour tous. Des équivalences ont été accordées à 1995 diplômes, 22 faux parchemins ont été détectés, 11 sont encore en instance et 20 demandes ont été rejetées. Notamment pour « formation en ligne non homologuée, formation délocalisée non autorisé...