Planification du développement : les propositions de l’Université de Yaoundé I

Un colloque scientifique se tient depuis hier au campus de Ngoa-Ekellé sur l’apport des sciences humaines et sociales à l’émergence du Cameroun.


Une première pour la Faculté des Arts, Lettres et Sciences humaines (Falsh) de l’Université de Yaoundé I. Un colloque scientifique sur la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) rassemble une centaine de spécialistes depuis hier au campus de Ngoa-Ekellé. Supervisées par le recteur, Pr. Rémy Magloire Dieudonné Etoua, les assises sont organisées sur le thème : « Trente propositions des humanités à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2023 ». Occasion pour la Falsh d’énumérer les leviers de développement à partir de ses champs de compétence (les arts, les lettres, les sciences humaines et sociales). « Certains se demandent à quoi servent les arts, lettres et sciences humaines ? Pourtant, au cœur de toute discipline, la pensée, la philosophie, sociologie et les langues s’imposent. Ou alors, devrons-nous limiter la formation des médecins et ingénieurs à la mémo-gestuelle ? Que non ! La langue a encore toute sa place et nous voulons la consacrer aujourd’hui », a déclaré le Pr. Christiane Félicité Ewané Essoh, doyen de la Fahsh.  
58 communications et 12 panels ont été retenus pour ce colloque national. En ouverture des travaux, une conférence plénière pour dévoiler le potentiel des humanités pour l’émergence du pays. Le panel était constitué du Directeur général de la planification et l’aménagement du territoire au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Zoufene Doufene, du vice-recteur Pr. Mathias Éric Owona Nguini, du secrétaire permanent du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques, le Pr. Marcelin Vounda Etoa et du Mbombok Malet Ma Njami. Tour à tour, ils ont exposé sur la SND30, la place des humanités dans les politiques publiques, le développement des industries culturelles, les besoins et profils de formation pour l’industrialisation du secteur du livre au Cameroun. « Il y a une évolution sur le plan institutionnel en amont qui tend à industrialiser le secteur du livre. Et cette industrialisation n’est possible que...

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