Fusion Cemac-Ceeac : des avancées en plus

La sixième réunion du Conseil des ministres s’est achevée vendredi dernier à Yaoundé, avec entre autres résolutions, la validation du texte régissant la Haute autorité monétaire.


La réunion du Conseil des ministres du Comité de pilotage (Copil) de la rationalisation des Communautés économiques régionales en Afrique centrale s’est clôturée vendredi dernier à Yaoundé. Avec à la clé, la validation de nombreux textes régissant certaines institutions. Le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey, président du Copil, présidait les travaux en compagnie de ses pairs et des présidents des commissions de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac).

Haute autorité monétaire et bancaire de l’Afrique centrale
L’un des progrès enregistrés au cours des travaux de Yaoundé, est la validation du protocole régissant la Haute autorité monétaire de l’Afrique centrale avec transmission au président dédié à la rationalisation, Paul Biya. Première chose à savoir : sa dénomination change. On parle donc désormais de Haute autorité monétaire et bancaire de l’Afrique centrale. Il est également ressorti que la Haute autorité monétaire et bancaire de l’Afrique centrale est une administration de mission, ayant vocation à disparaître dès l’accomplissement de celle-ci. Notamment la mise en place à terme, d’une monnaie unique et d’une banque centrale unique. Dans l’intervalle, elle aura pour responsabilité d’assurer la circulation et la convertibilité des six monnaies que l’on retrouve dans la sous-région.

Haute autorité des marchés financiers de l’Afrique centrale
Ici aussi, le Conseil des ministres a convenu de la nécessité d’avoir des marchés performants pour compléter le dispositif de financement limité au secteur bancaire en Afrique centrale. Au terme des échanges ayant porté sur les performances des marchés financiers en Afrique et les raisons d’être de l’architecture de cette institution, le Conseil des ministres a validé le protocole y relatif avec avis favorable au président de la République, Paul Biya, président dédié à la rationalisation.

Ecoles de formation communautaire
Sur la base des critères de subsidiarité, de capacité, de pertinence et d’intégration, quatre écoles ont été retenues. Il s’agit de l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (Issea), l’Ecole régionale de formation aux métiers de la navigation intérieure (Erfmni), l’Institut sous-régional multisectoriel de technologie appliquée (Ista), le Centre inter-Etat d’enseignement supérieur en santé publique d’Afrique centrale ( Ciespac). En revanche, il...

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