Bonabéri : ils pourchassent et tuent un hibou

Les habitants d’une mini-cité se sont débarrassés mardi de cet oiseau de nuit, qui avait pris ses habitudes sur leur clôture même de jour.


Les habitants d’une mini-cité de 16 logements, sise à Bodjongo par Bonabéri (arrondissement de Douala IV), ont été visités pendant près de deux mois par un hibou. C’est en tout cas ce qui ressort de dépositions faites par certains d’entre eux à la gendarmerie, après qu’ils ont mis fin aux jours de cet oiseau de nuit mardi. D’après les informations obtenues par CT, le visiteur ailé observait le même manège : il se posait sur la barrière du camp et posait son regard sur les habitants. Le rituel, effectué matin et soir, durait environ 30 minutes.
Les locataires expliquent que les tentatives d’effrayer l’oiseau par des bruits ou des jets de projectile – faits néanmoins à bonne distance en raison de la peur qu’il leur inspirait – ne donnaient rien. Le hibou repartait quand il le voulait. Coïncidence ? Peu après le début de ces « visites », des enfants se sont mis à tomber malades dans le camp. Quelques parents ont commencé à fréquenter des lieux de prière, où il leur a été dit que l’oiseau n’était « pas simple ».
Il y a une douzaine de jours, les locataires ont saisi la propriétaire de la situation. La dame, qui habite Ndobo (Douala IV), a promis de venir voir… Entre le 7 et le 9 juin, en compagnie du chef de bloc, elle s’est rendue sur les lieux. Matin et soir. L’oiseau ne s’est pas pointé. Le lendemain, 10 juin, les locataires assurent qu’il est revenu. La propriétaire, rappelée, a débarqué en urgence. Le hibou était déjà reparti…
Finalement, Jonathan, un des locataires, a résolu d’aller « au village » pour cette affaire. Il en est revenu dimanche dernier, avec de bonnes nouvelles pour ses voisins : le hibou n’allait plus revenir, au risque de se mettre en danger. Ce jour-là, point de hibou. Le lendemai...

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