Titraille : quoi de neuf à la Une ?

La confection des titres à CT est une tradition respectée, convoquant lucidité, audace et matière-grise.

Un moment sacré. La confection de la Une à Cameroon Tribune est une étape solennelle de la fabrication du quotidien national bilingue. La mission est d’ailleurs délicate. Car la Une de CT, c’est la vitrine de l’information de tout un peuple. La tendance du jour est prônée, en même temps que le journal vante son actualité-phare. Il faut capter avec des titres incisifs, culottés, attractifs, mais en ayant à cœur de donner la primeur à l’information vraie, vérifiée et vérifiable. Avec la Une, difficile de faire marche-arrière. C’est pourquoi confectionner cette première page du journal repose sur les épaules de journalistes expérimentés de la rédaction, bien au fait de la ligne éditoriale et de l’impact qu’une information peut avoir sur le public. Comme la fabrication du journal, la confection de la Une suit une chaîne. Elle commence dans les différents services de la rédaction. Les responsables des services Politique, Economie, Société/Culture, Sports et Etranger retiennent des titres pertinents de ce qu’ils considèrent comme l’actualité forte de leur rubrique. Ils les transmettent ensuite à l’éditorialiste Godlove Bainkong, un des « Trois mousquetaires de la Une ». 
Le directeur de la Rédaction adjoint de Cameroon Tribune (DRCT), Richard Kwang Kometa, le rédacteur-en-chef, Yves Atanga, et l’éditorialiste Godlove Bainkong, sont les trois hommes au bout de la chaîne, derrière la majorité des Unes de Cameroon Tribune. Du moins du premier jet, car la Une est ensuite passée au scanner par Madame le Directeur général de la Sopecam, directeur de la publication, avant validation finale. Un journa...

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