Elections en 2025 : coûts importants, calendrier chargé
- Par Lucien BODO
- 10 juil. 2024 13:14
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Pour le gouvernement, les besoins importants en ressources financières, matérielles et humaines rendent impossibles la tenue de la présidentielle, les législatives et municipales, ainsi que les régionales la même année, dans un contexte économique diffici
Le choix du réalisme et du bon sens. C’est ainsi que l’on pourrait qualifier les procédures engagées par le président de la République en vue de la prorogation du mandat des députés et des conseillers municipaux. Il se trouve qu’organiser quatre scrutins différents au cours de la seule année 2025 s’avère difficile à tous les plans. Au Cameroun, une élection (toujours sur fonds propres de l’Etat) nécessite des moyens financiers, humains et logistiques conséquents, pour ne citer que ces aspects. Une entreprise difficile, surtout du fait d’un contexte économique peu favorable et des difficultés de trésorerie de l’Etat. Sur le volet financier, une consultation électorale exige des ressources financières supplémentaires aux différents acteurs et institutions impliqués dans le processus. Ainsi, en dehors de son budget adopté chaque année par le Parlement, Elections Cameroon (Elecam) reçoit de l’Etat les dotations nécessaires pour la gestion d’une élection. En 2017 par exemple, une enveloppe de plus de 9,4 milliards de F avait été adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat au titre de l’exercice budgétaire 2018. Mais pour l’organisation matérielle et technique de la présidentielle du 7 octobre 2018, Elecam a bénéficié de plus de 22,4 milliards de F du ministère des Finances, selon le rapport général commis à l’issue du scrutin.
Cet appui s’élevait à un total de plus de 20,4 milliards de F pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020 et les législatives partielles du 22 mars 2020 organisées dans certaines parties du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’élection des conseillers régionaux du 6 décembre 2020 et du 4 avril 2021 a, quant à elle, coûté plus de 6,5 milliards de F. Ces fonds permettent la réalisation de différentes actions et l’acquisition de divers matériels électoraux avant, pendant et après un scrutin, en fonction des circonstances : urnes, isoloirs, travaux d’imprimerie, matériel informatique, actions de communication et de sensibilisation, organisation ...
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