Un filet de mesures autour du secteur

En vue de contribuer à l’essor de la pêche au niveau local, le gouvernement a entrepris un certain nombre d’initiatives.

Les produits de la pêche au Cameroun contribuent beaucoup à la consommation locale. Le poisson par exemple tiré des eaux camerounaises fournit chaque année en moyenne 150 tonnes pour le marché local. Mais cette contribution à la demande nationale est menacée par la pêche illicite. Ce sont plus de 100.000 tonnes de produits halieutiques qui sont capturés par an de manière illégale dans les eaux camerounaises, selon les estimations officielles. Les pouvoirs publics mettent les mesures en œuvre pour encourager les entrepreneurs locaux à s’investir autant dans l’aquaculture que dans la pêche industrielle. Car, les richesses tirées de ces activités sont bénéfiques à d’autres pays. Or, le marché existe et a un fort potentiel. La demande locale du poisson par exemple peine à être comblée. On observe encore un déficit d’au moins 200 000 tonnes par an.  Bien plus, les autorités affirment qu’il y a de nombreux avantages pour les locaux, comparés aux conditions appliquées aux étrangers. Afin de booster les activités de pêche, plusieurs initiatives ont été entreprises.
Le gouvernement camerounais a récemment renforcé sa lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) en adoptant une loi visant à réguler les subventions dans le secteur de la pêche maritime. Parmi les mesures prises pour encadrer les initiatives de pêche au Cameroun, il y a la ratification du Protocole amendé de l’Accord de Marrakech de l’Organisation mondiale du Commerce. En effet, le texte approuvé par l’Assemblée nationale et le Sénat autorise désormais le président de la République à ratifier cet accord. L’amendement intègre spécifiquement l’accord du 17 juin 2022 sur les subve...

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