8e édition du Salon international de l’artisanat : entre expos et cogito…

L’un des temps forts de ce rendez-vous était le lancement hier des activités scientifiques par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’artisanat.

La journée du 24 juillet 2024 au Salon international de l'artisanat du Cameroun (Siarc) a été marquée par deux temps forts. Des ventes dans les stands et le lancement des activités scientifiques présidé par le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'économie sociale et de l'artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III.
Dès 7h, les 500 stands installés au Musée national dans le cadre de la 8è édition du Siarc étaient ouverts. Les clients visitent allègrement, tout en achetant les différentes marchandises exposées dans les espaces réservés aux artisans sélectionnés. Jean-Marie Mboudga, client, après avoir admiré un salon rustique fait en racines d’arbre appelé « bibinga » n’a pas hésité à acheter tout le meuble au prix de 750 000 F en espèces alors que les autres visiteurs négocient la possibilité d’acheter en détail. « Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre ce genre de bijou artisanal. Vendu à ce prix, c’est une véritable opportunité pour les Camerounais. Ce meuble réunit à la fois l’esthétique et la durabilité, autrement dit, il allie parfaitement le rapport qualité-prix », a déclaré Jean-Marie Mboudga. Et ce n’est pas tout. Dans un autre stand se trouve un autre espace réservé aux objets en rotin et en bambou qui attirent la curiosité des visiteurs. Bien que les prix ne sont pas à la portée de tout le monde, certains passants se contentent d’admirer et de prendre le contact de l’artisan afin de passer plus tard une commande. Les espaces dédiés à l’industrie d’habillement ainsi que tous les autres produits exposés au Siarc ne désemplissaient pas non plus. « Je reçois en moyenne 500 visiteurs depuis le lancement de cet événement. 80% d’entre eux achètent au moins une étoffe », a affirmé Mamadou Sy, exposant. Le Siarc, c’est aussi les petits commerces qui côtoient les stands. Marie N., vendeuse de beignets à base de farine de manioc se fait du beurre. Devant son comptoir de fortune, on pouvait compter ce jour plus de 15 personnes, toutes assises pour prendre leur petit déjeune...

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