Prévention des crises en Afrique centrale : les mécanismes d’alerte précoce en revue

Stratèges, géostratèges et experts des questions sécuritaires ont planché sur le sujet le 24 juillet dernier à Yaoundé, dans le cadre d’un atelier de renforcement de capacités.

En Afrique centrale, l’expérience des conflits interminables aux conséquences dramatiques n’est plus à démontrer. Cette situation déplorable se joint à celle mondiale décrite par l’Institut de la paix d’Oslo. Cette instance a démontré qu’en 2023, un quart de l’humanité a vécu dans des lieux affectés par les conflits, dont l’intensité, la durée et le nombre avaient atteint leur plus haut niveau, depuis la guerre froide. Seulement, les experts en matière de gestion de crises de cette nature estiment qu’elles n’auraient pas eu lieu si les mécanismes de prévention avaient été mis en place, et les dispositifs d’alerte précoce déclenchés. 
L’atelier de renforcement des capacités organisé le 24 juillet dernier à Yaoundé, par le Centre africain d'études internationales, diplomatiques, économiques et Stratégiques (Ceides), à l’intention de ses membres, a justement permis de remuer cette problématique. Pour Christian Pout, président du Ceides, cette session de travail a permis « d’outiller les participants sur la mise en place et le fonctionnement de systèmes d’alerte précoce, sur l’identification des risques et la communication de ces risques. » Parmi ces facteurs considérés comme vecteurs de conflit, il y a la géopolitique, le jeu des acteurs, les enjeux sécuritaires, sociaux, politiques, économiques, etc. 
Dans cette trame, plusieurs présentations sous la forme d’exposés ont meublé ledit atelier. Ils ont...

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