Zlecaf : ça passera par l’industrialisation

Recommandation formulée lors de la rencontre regroupant médias et responsables de la Commission économique pour l’Afrique le 19 juillet dernier à Douala.

Face aux médias le 19 juillet dernier à Douala, des spécialistes de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (Cea) ont préalablement énuméré les faits qui plombent l’implémentation réussie de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf). Notamment la faiblesse du commerce sous régional dont le taux se situe à 1,57% ; l’absence de zones économiques spéciales ; l’absence de plans d’exécution des plans d’industrialisation ; les difficultés d’accès aux financements des Pme qui représentent pourtant 95% du tissu économique des pays membres de la Cea.
Il se pose également le problème de normes. Le directeur du bureau sous régional de la Cea pour l’Afrique centrale, Jean Luc Mastaki, a relevé à ce sujet que 95% du commerce mondial est porté par les produits normés. Avant de souligner que la Zlecaf va sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté et 60 millions de personnes de la pauvreté. Il faut donc que les Etats aillent au-delà de la volonté politique affichée jusqu’ici. « Il faut mettre en place une coalition d’acteurs qui vont s’asseoir, budgétiser, conceptualiser la mise en œuvre de la Zlecaf », a recommandé Jean Luc Mastaki.
L’économiste en chef du plan directeur d’industrialisation à la Cea, Adama Coulibaly, recommande aux Etats de budgétiser l’industrialisation de manière systématique. « On ne peut pas confier l’industrialisation à quelqu’un d’autre. L’Afrique centrale regorge de 63% de potentialités énergétiques de l’Afrique, mais nous n’avons pas d’énergie. Il faut savoir où se situent les priorités. Nous disposons de plans d’industrialisation mais pas de financements », a déplor&...

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