Échange continental africain : appel à plus d’implication

La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) mise en œuvre depuis 2021 constitue un vaste marché libéralisé, et donc, une aubaine pour les 55 pays de l’Union africaine. Un espace qui devrait permettre d’atteindre un développement socio-économique durable et inclusif, réduire la pauvreté et les inégalités. Et les femmes, réunies au sein de diverses associations dont la Fédération des organisations des femmes entrepreneurs d’Afrique centrale (Fofe-Ac), ne veulent pas manquer une telle opportunité. « Nous avons tous les atouts et le potentiel nécessaire pour pénétrer la Zlecaf », a déclaré Jacqueline Tientcheu, présidente de la Fofe-Ac.
Réunies le 25 juillet dernier à Yaoundé, les présidentes des associations des pays membres du Fofe-Ac ont voulu présenter concrètement leurs attentes aux pouvoirs publics et à leurs partenaires financiers. « Nous voulons remercier les gouvernements et les partenaires au développement qui étaient vraiment mobilisés aux côtés de notre plateforme en leur disant que nous ne voulons pas laisser la période de tolérance passer. Nous voulons profiter de celle-ci pour échanger librement et facilement dans la Zlecaf. Nous ne voulons plus rater cette opportunité comme cela a été le cas avec l’Agoa », soutient Jacqueline Tientcheu. 
Devant un parterre de personnalités rassemblées pour la circonstance, dont Dorothy Bekolo, directeur de l’intégration régionale au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), représentante du ministre, et le ministre conseiller Shako Omatete, représentant de l’ambassadeur du Congo au Cameroun, Jacqueline Tientcheu a réitéré l’engagement de son organisation. « Nous voulons que l’Afrique centrale saisisse l’opportunité de la période dite de tol...