Modification du calendrier électoral : comment les acteurs s’adaptent

Dans son édition d’hier 30 juillet, votre journal a rapporté la tenue de deux meetings politiques visant la mobilisation des militants et des populations pour les inscriptions sur les listes électorales et les prochaines élections. L’une des manifestations a eu lieu à Monatélé, dans la Lékié, dimanche dernier, sous la conduite du ministre Henri Eyebe Ayissi, chef de la délégation permanente départementale du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). L’autre meeting se déroulait le 27 du mois en cours à Belabo, dans le département du Lom-et-Djérem, avec pour chef d’orchestre, le président de l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), Hamadou Moustapha. Ces actualités démontrent que les partis politiques, acteurs majeurs du processus électoral, restent fortement mobilisés sur le terrain, malgré la prorogation des mandats des députés et des conseillers municipaux jusqu’en 2026. Parce qu’après tout, le calendrier électoral affiche toujours deux scrutins pour l’année prochaine : la présidentielle et les régionales. 
Ce déploiement prend toutefois en compte les modifications auxquelles a été contraint le gouvernement. Par conséquent, si plusieurs partis s’activaient déjà en vue de participer à quatre élections différentes, le discours en direction des militants a évolué pour parer désormais au plus urgent. Ainsi, alors qu’elles préparaient déjà les investitures pour les législatives et les municipales, plusieurs formations politiques ont dû revoir leurs programmes. D’autant plus que Plusieurs partis majeurs, notamment ceux représentés au Parlement, ont déjà tenu leur congrès ou leur convention, selon les cas. Les uns et les autres annoncent aussi qu’ils mettront à profit cette prorogation pour mieux se préparer et avoir les meilleurs candidats poss...