Tet’Ekombo 2024 : sur les traces de la résistance camerounaise
- Par Rita DIBA
- 02 août 2024 11:40
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La commémoration des 110 ans de l’exécution de Rudolf Douala Manga Bell sort cette année de la ville de Douala pour parcourir le pays.
En 2014, le Tet’Ekombo, commémoration de la pendaison de Rudolf Douala Manga Bell le 8 août 1914, avait une orientation particulière. En effet, les 100 ans de l’exécution du roi du canton Bell par l’administration allemande dans le Kamerunstadt d’alors, Douala aujourd’hui, avaient été commémorés sous le thème du centenaire de la résistance camerounaise. Dix ans plus tard, pour cette édition 2024 du Tet’Ekombo, la résistance camerounaise est de nouveau à l’honneur des célébrations de juillet à septembre. Il est donc question de « Rudolf Douala Manga Bell et ses pairs à travers le Cameroun ». Les détails sur la commémoration des 110 ans ont été partagés à la presse lors de la conférence de lancement le 26 juillet 2024 à l’espace Doual’art à Bonanjo, à zéro pas de l’ancien palais de Rudolf, dans la cité économique.
Devant les hommes et femmes de média, Adrien Monayong, arrière-petit-neveu de Martin Paul Samba, Marilyn Douala Manga Bell, arrière-petite-fille de Rudolf et coordonnatrice générale du projet. Cette dernière a déroulé un programme avec plusieurs articulations fortes à travers le pays. Ainsi, au-delà des habituels rituels, cérémonies, recueillements dans la ville de Douala, le Tet’Ekombo 2024 va être l’occasion de parler de la naissance du Cameroun tel qu’il est connu aujourd’hui et de ceux qui sont morts pour la défense de ce territoire commun, de cette nation. A ce sujet, une conférence a eu lieu hier 1er août à la Fondation Muna à Yaoundé sur le thème : « Il était une fois… la naissance du Staat Kamerun ». Une conférence pour sensibiliser le plus grand nombre de personnes sur l’histoire commune des Camerounais. Il s’agissait pour les conférenciers de parler de la naissance des institutions, de l’entrée du Cameroun dans l’économie mondiale et de l’immersion violente des colons allemands...
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