Préservation de la biodiversité : il faut sauver le Parc de la Bénoué

La région du Nord héberge trois parcs nationaux de premier plan à savoir : les parcs du Faro, de Bouba Ndjidda et de la Bénoué.  Des Zones d’intérêt cynégétique (ZIC) y sont également répertoriées. Le Nord, c’est 65 576 Km2, pour plus de 2.500.000 habitants environ. Les parcs cités plus haut occupent plus de la moitié de cette superficie. La région se caractérise par une croissance rapide de la population et un développement non contrôlé des activités agropastorales et communautaires comme l’orpaillage, la pêche, la chasse, la transhumance. Ces activités entraînent chaque jour la dégradation des espaces protégés. Il y a donc une forte pression sur les ressources naturelles. Cette pression génère des conflits. C’est le constat fait le 30 juillet dernier par Justin Kamga, coordonnateur de Forêts et développement rural (Foder), une ong qui s’investit depuis 2021 dans la préservation de la biodiversité dans et autour du Parc national de la Bénoué (PNB). Avec quelques partenaires au développement, au premier rang desquels l’Union européenne, cette association exécute le projet Ecosystème du Nord Cameroun (EcoNorCam).
Le constat de Justin Kamga est partagé aussi bien par les élus locaux, les autorités administratives locales que par des administrations telles que les ministères de l’Environnement, des Forêts. Ces départements ministériels étaient représentés au séminaire d’’information des parties prenantes sur les menaces, les défis et les enjeux de gouvernance des ressources naturelles dans le périmètre du Parc national de la Bénoué (PN...