Transfert des avoirs en déshérence : le cadre réglementaire à harmoniser

A l’initiative de la Banque des Etats de l’Afrique centrale un groupe de travail sera créé pour lever les contraintes et renforcer la confiance des acteurs de la place financière.

Un terrain d’entente en voie d’être trouvé entre les différents acteurs de la place financière en ce qui concerne le transfert des avoirs en déshérence et des comptes inactifs des établissements bancaires vers la Caisse des dépôts et consignations (Cdec). C’est à la faveur d’une réunion de travail tenue le 7 août dernier à Yaoundé et présidée par le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), président de la Commission bancaire (Cobac), Yvon Sana Bangui. Le but de cette rencontre avec le Directeur général de la Caisse des dépôts et consignations du Cameroun (Cdec), Richard Evina Obam, était « d’apaiser les tensions liées au transfert des avoirs en déshérence et des comptes inactifs vers la Cdec, ai. 
Il était donc question pour les différentes parties d’aplanir les divergences d’interprétation des textes qui régissent la gestion des dépôts et consignations au Cameroun, principalement pour ce qui est des avoirs en déshérence et des comptes inactifs. D’après le gouverneur de la Beac, il est nécessaire « d’harmoniser le cadre réglementaire de la supervision bancaire au sein de la Cemac dans le but de mieux encadrer les activités de la Cdec ». Pour ce faire, un groupe de travail sera mis sur pied dans l’optique de trouver des solutions durables. L’instance qui va regrouper des membres de la Beac, de la Cobac, de la Cdec et de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Cameroun (Apeccam) aura pour principale mission d’identifier des pistes de convergence et de formuler des recommandation...

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