Activités économiques : perspectives favorables au 3e trimestre

La bonne santé des activités économiques au cours de ce troisième trimestre de l’année devrait faire le bonheur des populations. C’est ce qui ressort des résultats de l’enquête de conjoncture réalisée par les services de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), auprès des chefs d’entreprise de la sous-région. Parlant spécifiquement du Cameroun, sur le plan agro-pastoral, la production vivrière devrait bien se comporter du fait de l’intensification de la campagne agricole avec le début des récoltes et la récolte des cultures précoces. Pour le coton, l’amélioration du climat de confiance avec le groupement des producteurs, la disponibilité des intrants à temps malgré leur coût encore élevé, l’introduction des nouvelles variétés de semences avec de meilleurs rendements, la baisse des fuites vers le Nigeria en raison de la chute du Naira font que les activités de la filière seront favorables. Il est aussi prévu une augmentation de la production animalière en raison des conditions d’alimentation optimales et des soins sanitaires rigoureux. Toutefois, la production pourrait être ralentie par la rareté et la cherté des engrais. Au niveau des activités de fabrication, les filières brassicole et minoterie seraient relativement stables. L’activité des huileries quant à elle va évoluer favorablement à la faveur de l’entrée en production de nouvelles unités de fabrication d’huile, de la stabilité de l’énergie électrique, en dépit des difficultés liées à l’entrée des huiles en provenance du Nigeria à moindre coût toujours du fait de la chute du Naira. 
De manière globale, l’enquête auprès des opérateurs révèle que l’activité économique devrait s’orienter favorablement, soutenue principalement par les secteurs pétrolier et minier, la bonne dynamique des BTP découlant de la poursuite des investissements publics et enfin du commerce qui tirerait profit du raffermissement de la demande intérieure. Les bonnes performances du secteur pétrolier seront portées par la fermeté des cours du baril du pétrole sur le marché international et du niveau encore élevé des investissements des opérateurs. Par contre, sur ce volet, les chefs d’entreprises de la Cemac « demeurent néanmoins préoccupés par les défis liés au maintien à la hausse des prix à la pompe après les revalor...