Cinéma : il s’appelait Alain Delon

Le célèbre acteur français s’est éteint dimanche dernier à 88 ans à son domicile de Douchy en France.

Le cinéma français est orphelin depuis dimanche dernier d’un de ses derniers monuments. Alain Delon a définitivement quitté le plateau de tournage de la vie. Il s’est éteint dans sa maison de Douchy, ont annoncé ses trois enfants. Son nom et son image sont indissociables de certains classiques du cinéma français. « Plein soleil » (1960), « Le clan des Siciliens » (1969), « Le Samouraï » (1967), « La piscine » (1969), « Rocco et ses frères » (1960), « Borsalino » (1970), pour n’en citer que ce modeste échantillon. C’est aussi des rôles inoubliables à l’instar de Tancrède Falconeri dans « Le guépard » (1963).
Alain Delon c’est un physique d’éphèbe grec accompagné à une époque du statut de « plus bel homme au monde », une beauté arrogante, une ascension fulgurante, mais également une arrivée fortuite au cinéma. Né le 8 novembre 1935 d’un père biologique directeur de cinéma de quartier et d’une préparatrice en pharmacie, il sera placé en famille d’accueil après le divorce de ses parents alors qu’il n’a que quatre ans. À 17 ans, il s’engage dans la marine française et servira en Indochine. De retour en métropole en 1956, il fera par la suite la rencontre de Jean-Claude Brialy qui lui ouvrira les portes du cinéma. En 1958, il tient son premier rôle dans « Quand la femme s’en mêle ». Au total, Alain Delon aura tourné dans 88 films. À partir des années 70, il devient producteur tout en développant des personnages aux fins tragiques, habillés d’un imperméable et d’un chapeau.
« Le guépard », c’était également un playboy aux histoires amoureuses fortement médiatisées. C’est le cas de sa romance à l’apogée de sa célébrité avec Romy Schneider. Puis vint Nathalie, Mireille d’Arc, la mannequin hollandaise Rosalie Van Breemen. Romy et Mireille à qui il dédicacera tout ému la Palme ...

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