Circuit : de Batchenga à Yaoundé
- Par Junior MATOCK
- 21 août 2024 11:45
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L’eau potable une fois sortie de l’usine de traitement, transite vers les stations de reprise de pompage de Nkometou III, Nyom II et Ndindan, avant d’être distribuée dans les châteaux d’eau de la capitale et ses environs.
Les 300.000 m3 d’eau potable supplémentaires injectés dans les installations du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs (Paepys) tirent leur source de la station de captage et de pompage d’eau brute située à bordure du fleuve Sanaga. L’eau est transférée à la station de traitement d’Emana-Batchenga, située à environ 7,5km en amont de la station de captage. Elle a plusieurs composantes, à savoir des salles de contrôle et de commandes des équipements, une conduite de transport d’eau traitée vers la station de reprise de Nkometou III, une conduite de transfert d’eau traitée au château d’eau de Batchenga, des constructions auxiliaires, notamment le poste de transformation électrique et les bassins de coagulation et de répartition.
Une fois sortie de ces bassins, l’eau transite par six décanteurs pulsatube, ayant chacun un débit de 2 218 m3 par heure. L’eau est ensuite conduite vers des filtres à sable et acheminée dans le réservoir de 10.000 m3 construit à cet effet. À partir de ce réservoir, la station d’eau traitée prend le relais pour refouler l’eau à Yaoundé, en passant par les stations de reprise de pompage de Nkometou III, Nyom II et Ndindan.
Cette dernière station a ceci de spécifique qu’elle comporte un réservoir en béton armé construit sur le mont Ndindan à environ 873,6 mètres d’altitude. Cette côte étant plus élevée, les différents points de stockage et de distribution d’eau potable de la capitale sont alimentés de manière gravitaire, c’est-à-dire sans pompage. Cela permet de réduire, voire de supprimer les stations de pompage existantes actuellement dans la ville de Yaoundé avec pour corollaire, la facilitation de l’exploitation technique du réseau et la r&eacut...
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