Violences basées sur le genre: l’Unesco en croisade

 Outre le renforcement des capacités des journalistes locaux, les leaders communautaires des réfugiés ont été entretenus sur le sujet vendredi dernier

200 leaders communautaires, du camp de réfugiés de Minawao, ont bénéficié vendredi dernier d’un atelier de formation dans le cadre de la protection des femmes et filles touchées par les actes de violence en situation de conflit. L’activité organisée par l’Unesco et Onu-Femme vise à former ces leaders afin qu’ils soient des relaies dans ce camp qui compte déjà plus de 71.000 réfugiés. Les travaux qui ont tourné autour du thème: « Je m’engage contre la violence sexuelle basée sur le genre », a permis  aux organisateurs et aux participants de parler à cœur ouvert. Ensemble, ils ont recensé les pratiques culturelles qui, par ignorance, sont des violences liées au genre. Pour l’un des facilitateurs de l’atelier, Gilbert Tonye, point focal Unesco, c’est l’absence de dialogue dans la plupart des cas qui est source de ces problèmes. « Dans les débats, nous les avons  amenés à comprendre par eux-mêmes comment résoudre les cas de violence li&...