Terminal bois, manutention, lamanage… : concertation sur la place portuaire

La première édition des rencontres trimestrielles de suivi-évaluation des activités transférées du Port autonome de Douala (Pad) a démarré hier, 28 août, dans la capitale économique. Le Pad rencontre donc, et ce jusqu’à aujourd’hui, les opérateurs privés en charge des activités susmentionnées. Activités dont les principales sont : la gestion du terminal bois ; la gestion du terminal mixte fruitier ; le lamanage (opération permettant de fixer les embarcations à quai, notamment via des amarres) des navires ; l’acconage, la manutention, la consignation de navires, les prestations logistiques offertes aux navires (soutage, récupération des résidus d’hydrocarbures et des huiles usées…) etc.
« En fonction de la nature du transfert de l’activité, fait par voie de concession ou d’autorisation, nous avons un ensemble d’actes juridiques qui créent le lien entre le Pad et l’opérateur privé », explique Pierre Christian Abessolo, chef du département en charge des études et du suivi-évaluation des activités transférées au Pad. Des contrats de concession, des conventions d’autorisation et des cahiers de charges ont donc été élaborés, qui sont au cœur des travaux entamés hier.
« Il s’agit d’évaluer avec les opérateurs les rapports de suivi que le Pad est en train de produire sur la base des données collectées auprès de ces opérateurs », ajoute M. Abessolo. Avant de préciser : « Mais pour y arriver, nous avons l’obligation de redevabilité, l’obligation de rendre compte à ces opérateurs des traitements que nous avons fait de ces données, pour que nous puissions nous accorder sur les rendus qui aideront à la prise de décision ». Il s’agit donc de construire un consensus autour des mesures correctives éventuelles sur les trajectoires qui auront été observés dans l’ex&...