Solutions : la structuration, passage obligé ?

Le Conseil camerounais de la musique, par exemple, mène la bataille pour permettre aux acteurs du domaine de vivre de leur activité.

Comment vivre de son métier d’artiste sans attendre des droits d’auteur hypothétiques dans l’environnement camerounais et des recettes issues des ventes des œuvres de l’esprit, dans un contexte artistique globalement désorganisé ? L’inspiration pourrait venir du secteur musical où des pistes sont explorées depuis quelques années maintenant par les acteurs, à travers notamment le Conseil camerounais de la musique (Ccm). Leur cheval de bataille, la structuration. « Nous avons besoin de nous structurer. Actuellement, nous ne le sommes pas et personne ne gagne vraiment sa vie en exerçant un métier dans ce secteur. L’ensemble que nous constituons aujourd’hui doit pouvoir se mouvoir au point de créer une unicité dans les savoir-faire, de créer cet écosystème qui sécurise et rentabilise les mises, les efforts des uns et des autres. » Didier Toko, président du Ccm et expert du secteur musical dans la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique, en activité depuis une trentaine d’années, se penche sur la question.
Dans ce sens, depuis février 2024, l’organisme dont il a la charge a lancé les Chantiers musicaux du Cameroun. Objectif : Avoir un secteur musical compétitif permettant au pays d’accéder aux marchés liés à l’émergence et au développement des industries culturelles et créatives sur le continent. L’autre objectif, à travers le Conseil notamment, est aussi de créer un réseau et un cercle vertueux, comme l’explique M. Toko : « Plus nous sommes nombreux à adhérer au Ccm, plus nous allons fédérer nos efforts pour assainir notre environnement et permettre que nous travaillions décemment...

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