Accueil : Beijing mobilisée pour le couple présidentiel
- Par Yvette Mbassi
- 05 sept. 2024 11:46
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La diaspora camerounaise est heureuse de retrouver le président Paul Biya et la première dame, Chantal Biya.
Des youyous stridents. Comme un signal. Puis une clameur. A l’intérieur de l’hôtel Saint Régis, corps constitués, autorités et autres personnalités comprennent qu’ils sont là. Paul Biya, président de la République du Cameroun, et son épouse, Chantal.
Dès l’apparition de leur cortège à l’entrée du complexe hôtelier, avec en bonne place la limousine présidentielle arborant un fanion vert-rouge-jaune et un autre aux couleurs de la Chine, les compatriotes massés à l’extérieur lancent un chant populaire. « Paul Biya, notre président, père de la nation, Paul Biya toujours en avant» Le couple présidentiel met pied à terre sous des applaudissements nourris et dans une ambiance bon enfant. Epoustouflant de fraîcheur et sûrement heureux de revoir ces fils et filles du pays six ans après sa visite de 2018, le président Paul Biya marque un temps d’arrêt, sourit.
Dans un mouvement synchronisé, le chef de l’État et la première dame, chacun bras levés, mains jointes, saluent et signifient leur communion avec ces compatriotes. Ces derniers, manifestement émus, enchaînent aussitôt avec l’exécution de l’hymne national qui s’achève dans l’euphorie.
La communauté camerounaise rassemblée en ce jour autour de son chef ne boude pas son plaisir de le célébrer. Son épouse avec. Ils sont là depuis la matinée, ces hommes et femmes parés aux couleurs du parti Rdpc pour d’aucuns. D’autres en civil, tirés à quatre épingles ou arborant des tenues traditionnelles ont abandonné leurs bureaux pour quelques heures, question d’honorer le couple présidentiel. Il y a là des opérateurs économiques, des fonctionnaires internationaux, des étudiants, des membres des sections, sous-sections et comités de base Rdpc de Beijing. « Ayant grandi à Bamenda, j’ai toujours vu le président à la télé seulement. Je n’avais jamais eu l’opportunité de me retrouver dans le même espace que lui et si près d’ailleurs. Quand j’ai appris qu’il venait en visite ici, j’ai compté cela comme un privilège de pouvoir être à l’accueil », assure Toh Ryan Peters qui fait des études d’économie de la santé en Chine depuis cinq ans. Son camarade Cheko Zacharias Mfombe, à Beijing depuis sept ans pour une formation en ingénierie, se sent tout aussi honoré. Mme Wang, une opératrice économique qui a s&e...
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