Bonne gouvernance en Afrique centrale : des leviers pour la stabilité

Penser la stabilité constitutionnelle dans l’espace francophone à partir de l’expérience de l’Afrique centrale, notamment du point de vue du Cameroun. Voilà le défi auquel s’attaquent des chercheurs, universitaires et acteurs de la société civile depuis hier 11 septembre à l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC). Ces derniers sont réunis à la faveur de l’organisation, par le ministère des Relations extérieures, d’un symposium sur le suivi de la Résolution de Yaoundé, à l’issue de la 44e Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) qu’a abritée le Cameroun les 4 et 5 novembre 2023. Au terme de ces travaux, les participants avaient souligné la nécessité pour les Etats de garantir la bonne gouvernance à travers une bonne stabilité constitutionnelle. Ce sujet sera encore en débat lors du Sommet de la Francophonie prévu en octobre prochain à Paris. Le symposium qui s’achève ce jour s’aligne aux objectifs de ce rendez-vous et il est attendu que ses conclusions nourrissent les échanges de haut niveau prévus en France. 
Ouvrant les travaux hier, le secrétaire général du ministère des Relations extérieures, Oumarou Chinmoun, s’est réjoui de l’organisation d’assises d’une telle importance. Lesquelles permettent de braquer les projecteurs sur un problème majeur qui concerne plusieurs pays de l’espace francophone, notamment ceux de l’Afrique centrale. Par ailleurs, ils positionnent davantage l’IRIC comme un laboratoire de réflexions sur les grandes questions de l’heure.  Il s’observe, selon les experts, un net recul des pratiques de bonne gouvernance, notamment à travers les ruptures de l’ordre constitutionnel, la montée de l’insécurité du fait du terrorisme, des groupes armés et d...