Lutte contre la surpopulation carcérale : les peines alternatives en option

Le plaidoyer est porté par un nouveau projet lancé le 26 septembre dernier à Yaoundé.

Surpopulation carcérale estimée à 178 % et taux d’occupation évalué à 500 %. Avec 76 établissements pénitenciers, les prisons du Cameroun suffoquent, selon les chiffres publiés par Avocats sans frontières France. Une situation due à la détention provisoire prolongée, représentant 58 % des détenus, incarcérés pendant plusieurs années en attendant leur procès. A ceci s’ajoutent des conditions de vie difficiles au sein de ces centres de détention. Face à cette réalité, le « Projet d’appui à une gouvernance carcérale basé sur les droits humains au Cameroun » (Pagoc) vient en aide aux détenus les plus vulnérables notamment les jeunes et les femmes. Lancé le 26 septembre dernier, il entend leur assurer une représentation juridique adéquate et gratuite, tout en accompagnant leur réinsertion dans la société. « Nous avons à cœur de rendre plus efficace l’action de la société civile qui intervient dans le milieu carcéral », a confié Anne Lutun, directrice générale d’Avocats sans frontières France. 
En dehors d’améliorer les conditions de vie des détenus, le Pagoc compte mettre en place une dynamique inclusive afin de faciliter l’accès à la justice des détenus vulnérables, leurs conditions de détention et leur réinsertion socio-professionnelle. Le projet veut également contribuer à un changement de paradigme du système carcéral actuellement orienté davantage vers la punition, la déchéance et la déshumanisation des détenus. Co-financé par l&rsqu...

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