Grand Prix Chantal Biya : Nkolandom sourit à la Belgique

Le coureur belge Wesley Van Dyck est devenu maillot jaune hier, après avoir franchi la ligne d’arrivée dans cette localité du Sud à la deuxième place derrière son compatriote Wouters Rutger.

Au Centre touristique de Nkolandom, à une quinzaine de kilomètres d’Ebolowa dans la région du Sud, le temps s’est arrêté. Précisément à 14h57, quand le Belge Wouters Rutger traverse la ligne d’arrivée le premier. Un sursaut énorme de ce coureur, 48e de la première étape mardi dernier à Minta, à plus de 12 minutes du maillot jaune. Hier après-midi, il s’est imposé avec un chrono de 3h 43min 50sec. Ce mercredi dans le Sud du Cameroun, la Belgique est à l’honneur. En plus de la victoire de cette deuxième étape de 150 km (Yaoundé-Ebolowa-Nkolandom) du Grand Prix international cycliste Chantal Biya, les Belges de Flanders Region Team s’emparent des trois marches du podium, et du maillot jaune, désormais sur les épaules de Wesley Van Dyck. Il le porte tout fier devant les populations de Nkolandom en extase, autour des différentes élites des lieux, au premier rang desquelles le Pr. Jacques Fame Ndongo.
Le nouveau patron du Grand Prix Chantal Biya termine deuxième à Nkolandom tout comme à Minta. L’Algérien Yacine Hamza perd son trône et devient numéro deux, à 1min50sec de Van Dyck. Il faut dire que la course a été rude pour la caravane. Partis du Boulevard du 20 mai à Yaoundé, les 58 coureurs au départ hier matin ont mis le cap sur le sud. Tout de suite après le signal donné par le ministre Grégoire Owona, premier vice-président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), les intentions belges se dessinent. A la sortie de la capitale, ils font partie de l’échappée des 15 cyclistes qui lancent l’assaut. Une quarantaine de kilomètres plus loin, dans la ville de Mbalmayo, les hommes en tête ne sont plus 15 mais cinq. C’est comme les doigts de la main qu’ils aborderont leur objectif, la région du Sud. 
A Ngoulemakong, dame pluie joue les intruses dans la course, alors que le groupe des cinq coureurs de tête, menés par le maillot jaune creuse de plus en plus la distance. Sept minutes les sépar...

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